6 étapes pour rédiger un brief pour un rédacteur web

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Le socle d’une relation productive et sereine avec un rédacteur web freelance, c’est la bonne communication de vos besoins.

Dans cet article, nous allons justement vous donner les différentes étapes à respecter pour rédiger un brief afin de permettre à votre rédacteur de réussir du premier coup l’article que vous imaginiez.

Comment rédiger un brief pour un rédacteur web ?

Que vous passiez par un site de rédaction web ou un rédacteur freelance, pour obtenir les articles de blog, fiches produits et autres contenus web de vos rêves, encore faut-il faire un bon briefing à votre rédacteur web pour qu’il saisisse au mieux vos attentes, vos contraintes et vos envies.

Vous pourriez vous dire : si je paie un rédacteur, c’est justement pour gagner du temps, donc à quoi bon prendre la peine de détailler, puisqu’écrire est son métier ?

Seulement voilà : cette tentation d’aller au plus rapide et au moindre effort pourrait vous coûter cher à terme.

En effet, aussi brillant soit-il, un rédacteur est spécialiste de la langue, pas de votre entreprise. Vous seul êtes spécialiste de votre marque, et vous seul savez exactement la teneur du message marketing que vous voulez faire passer.

Résultat : des consignes soignées et ne laissant aucune place à une erreur d’interprétation de la part du rédacteur, c’est l’assurance pour vous d’un texte sur mesure, qui convient du premier coup sans nul besoin d’allers-retours !

Voici 6 étapes essentielles pour briefer efficacement un rédacteur web freelance.

1. Bien cadrer le sujet

Le sujet d’un article de blog, d’une page web, d’un livre blanc ou de tout autre contenu web est la base sur laquelle repose tout le reste.

S’il est mal défini ou trop vague, il risque d’induire en erreur le rédacteur et de lui empêcher de cerner les vrais enjeux de votre texte. Il est donc indispensable de bien le délimiter et de le rendre compréhensible.

S’il s’agit d’un thème inhérent à votre secteur d’activité, que vous connaissez sur le bout des doigts et dans lequel vous baignez au quotidien, essayez de prendre du recul et de reformuler votre idée avec des mots simples, surtout si le sujet est technique ou très spécifique.

Prendre la peine de vous plier à cet exercice de « vulgarisation » pourrait bien avoir un effet bénéfique inattendu : en cherchant les mots pour expliquer votre univers technique et votre démarche marketing au rédacteur désigné, vous trouvez inconsciemment les éléments de langage dont vous pourriez avoir besoin plus tard pour renseigner et pour convaincre des prospects novices dans votre domaine…

Sauvegardez tous vos échanges avec le rédacteur. Si celui-ci n’est pas spécialiste de votre domaine d’activité, il y a de fortes chances qu’il pose des questions que vous rencontrerez ensuite auprès de votre clientèle.

De plus, tout le produit de votre réflexion, vos efforts pour rendre accessible votre vocabulaire technique à un locuteur novice pourrait bien devenir le matériau de base pour un futur article de blog, une newsletter, un post de vulgarisation sur les réseaux sociaux…

Dans le domaine si concurrentiel du content marketing, rien ne se perd, tout se transforme !

À lire aussi : Le guide ultime pour réussir votre brief rédactionnel

2. Définir vos objectifs

Pour répondre au mieux à votre demande, il est primordial pour le rédacteur de connaître les objectifs que vous visez avec votre texte.

En effet, les qualités requises d’un contenu ne seront pas exactement les mêmes en fonction de ce que vous recherchez :

  • Un texte optimisé pour le référencement naturel : si vous souhaitez avant tout propulser une page web ou un article en première page des résultats de recherche Google, la présence de mots-clés, d’un vocabulaire riche (avec de nombreux synonymes), ou encore la bonne utilisation des balises HTML (<title>, <h1>, etc.) seront des facteurs proéminents, qui peuvent prendre le pas sur le fond du texte.
  • Un texte informatif, divertissant : si l’objectif de votre texte est avant tout de passionner le lecteur, de lui apprendre de nouvelles choses et de lui donner envie de lire jusqu’au bout, alors les facteurs SEO seront moins importants. Le rédacteur se concentrera sur la construction de phrases joliment composées, sur la transmission d’informations intéressantes : bref, il aura à coeur de séduire le lecteur.
  • Un texte descriptif, synthétique : on peut aussi vouloir un texte plus neutre, comme une description plutôt impartiale, où c’est surtout l’esprit de synthèse du rédacteur qui sera sollicité.
  • Ou bien peut-être un peu de tout ça à la fois…

Dans chaque cas, le rédacteur doit s’atteler à un exercice de style particulier : d’où l’intérêt de bien clarifier vos buts afin que son travail soit conforme à vos attentes.

Attention aux consignes que vous donnerez, en particulier si vous vous focalisez sur un objectif SEO. Même si atterrir dans les premières positions des pages de résultats de recherche est votre unique objectif, il serait contre-productif de négliger la qualité intrinsèque du contenu texte.

Il faut être ferme et précis à ce sujet auprès de votre futur rédacteur.

  • Pourquoi ? Parce que les robots d’indexation Google ont fait des progrès astronomiques ces dernières années : la précision de leur lecture se rapproche de plus en plus de la finesse d’analyse d’une lecture humaine.
  • Résultat : les critères de classement des sites par Google évoluent également, accentuant l’importance de la qualité du contenu texte.

3. Définir la qualité de vos contenus

Avant tout, son caractère exclusif : à ce titre, le « duplicate content » pénaliserait lourdement le SEO de votre site. Ensuite, la grammaire et l’orthographe doivent être irréprochables.

Oubliez un rédacteur écrivant dans un style trop relâché, trop oral, en particulier pour des articles de fond.

Enfin, le texte doit être de qualité : c’est-à-dire contenir des informations fiables d’une part, et être structuré et agréable à lire d’autre part.

4. Définir votre cible

Vous en conviendrez, on ne s’adresse pas de la même façon à un étudiant urbain et hyperconnecté qu’à un retraité installé à la campagne (pour prendre deux exemples opposés).

Pour que vos contenus plaisent à votre public, encore faut-il que celui qui les rédige sache à qui il s’adresse : essayez donc de définir aussi précisément que possible votre cible.

Demandez-vous qui est votre “lecteur idéal”, celui que vous aimeriez toucher avec vos contenus. Le rédacteur pourra alors adapter son niveau de langage, ses références culturelles et son style à votre audience.

En effet, la manière de s’adresser à son public cible est primordiale. On peut attirer la sympathie ou créer le rejet en quelques secondes, de manière inconsciente, par quelques éléments de langage habiles ou malencontreux…

Les membres d’un groupe social se reconnaissent entre eux par des mots de passe qui ne disent pas leur nom.

Chez les adolescents urbains, ce peut être le verlan marquant une frontière entre eux et les certitudes du monde bien établi.

Chez les cadres travaillant dans des domaines nouveaux et volontiers à l’international, les anglicismes seront les bienvenus, tandis qu’ils seront à proscrire si vous vous adressez à un monde rural.

Dans vos consignes, n’hésitez pas à indiquer explicitement quelques « mots-clés », quelques expressions qui joueront pour vous un rôle de sésame, de passe-droit auprès du groupe social que vous visez.

Vous serez ainsi, inconsciemment reconnu comme un des leurs : c’est le premier pas, décisif, vers la sympathie qu’ils accorderont à votre marque, puis la confiance – autant d’éléments déterminants pour au final transformer le lecteur en client fidèle.

À lire aussi : Comment définir votre buyer persona ?

5. Définir un ton rédactionnel

Définir ses objectifs est un bon début, mais il y a toujours plusieurs moyens d’aboutir à un même résultat… C’est pourquoi il est important de bien définir sa cible, afin de trouver le ton adapté.

Le “ton” est étroitement lié à une émotion que l’on cherche à susciter chez le lecteur (joie, tristesse, indignation…) Il peut être comique, tragique, lyrique, ou encore polémique… Mais au-delà du jargon littéraire, il s’agit d’un élément important de tout contenu web.

En fonction de vos objectifs, de votre cible mais aussi de l’image que vous voulez renvoyer de votre entreprise ou de votre site, vous pouvez déterminer le ton le plus approprié pour vos contenus :

  • Plutôt léger et drôle ?
  • Plutôt sérieux et solennel ?
  • Plutôt poétique ?

Il peut être judicieux de faire parvenir au rédacteur ce qu’on appelle, dans le jargon des rédacteurs, une « feuille de style ». Non contente de donner un ton général, cette feuille de style liste des consignes extrêmement précises sur tous ces menus détails qui font le ton unique d’un texte.

Parmi ces consignes, on retrouve par exemple le choix entre tutoiement et vouvoiement, le niveau de langue (familier, courant ou soutenu), les décisions en matière de ponctuation… La ponctuation est tout sauf négligeable : presque « invisible » à une lecture se concentrant sur le fond, elle participe pourtant à rythmer un texte.

Si vous préconisez l’emploi des parenthèses et des points-virgules, vous obtiendrez sans doute un texte plutôt explicatif, avec des phrases longues et complexes.

Si vous limitez explicitement la longueur des phrases, et réduisez la ponctuation au seul usage de la virgule, vous obtiendrez un texte plus concis et plus « punchy », moins formel et plus proche de la langue orale.

La longueur et le niveau de complexité syntaxique des phrases sont des points délicats que vous devez arbitrer pour ne pas « subir » une décision du rédacteur, qui ne connaît pas votre public.

Gardez aussi à l’esprit qu’aujourd’hui, près de 50% des requêtes Google se font sur smartphone et non plus sur ordinateur : ce n’est pas seulement votre site, mais même vos phrases qui doivent être « responsive design », c’est-à-dire adaptées au format réduit et au temps d’attention court des mobinautes !

Enfin, si votre stratégie de rédaction se double d’une stratégie de traduction, interrogez-vous sur les habitudes culturelles de communication dans le pays que vous visez.

On tutoie facilement en Espagne, mais moins facilement en Allemagne. Les Anglo-Saxons passent volontiers sur les politesses d’usage, tandis que la politesse est un point essentiel et très codifié de la communication au Japon…

6. Donner une trame rédactionnelle

Vous avez besoin que votre contenu respecte une forme précise ? Par exemple, si vous souhaitez faire rédiger des fiches produits à un rédacteur web sur le modèle de fiches existantes sur votre site, il est important de le préciser.

Contenu des titres, utilisation des balises HTML, nombre de mots des différentes sections, mots ou expressions à proscrire, etc.

Plus vous fournirez d’informations sur la structure attendue de votre texte, plus votre rédacteur pourra travailler rapidement et répondre à vos besoins, évitant ainsi les incompréhensions et les allers-retours chronophages.

Ces différents conseils vous aideront à travailler plus efficacement avec un rédacteur web.

Ils peuvent d’ailleurs pleinement s’intégrer dans une réflexion marketing et communication plus globale :

  • Quel type de clientèle visez- vous ?
  • Jouez-vous l’originalité ou la tradition ?
  • L’humour disruptif ou le professionnalisme respectueux des règles ?

Notre astuce pour trouver un rédacteur web

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